Les orchidées observées sur nos projets
19 septembre 2025
La Céphalanthère rouge
Cephalanthera rubra
Orchidée très élégante aux fleurs d’un rose vif à pourpré, on la retrouve sur l’ensemble de l’Europe, en bordure des sous-bois et sur des sols secs et pierreux. En France, elle est plutôt rare et les populations les plus importantes s’observent sur le littoral de la Charente-Maritime.
Les populations de cette orchidée ont tendance à diminuer à cause de la disparition de son habitat.
Floraison : avril à juillet
L’Ophrys abeille
Ophrys apifera
Cette orchidée est reconnaissable par ses fleurs caractéristiques qui rappellent la forme d’un insecte. Celles-ci produisent également une odeur qui imite celle de l’abeille femelle, facilitant la pollinisation (d’où son nom). L’espèce est présente sur presque tout le territoire français, parfois en grande quantité. Son habitat de prédilection est la pelouse ou prairie calcaire ensoleillée, mais on la retrouve aussi sur des sols plus pauvres comme les remblais.
Floraison : avril à juin
L’Ophrys de la passion
Ophrys passionis
Orchidée plutôt discrète en couleur, elle se distingue par le motif qu’elle porte sur son labelle (pétale du milieu), qui, en plus de son parfum, attire particulièrement une petite abeille sauvage. C’est une espèce très fréquente sur le littoral charentais où on l’observe sur les coteaux calcaires bien exposés. Il lui arrive néanmoins de pousser dans les jardins.
Comme beaucoup d’autres orchidées, elle est menacée par la perte de son habitat.
Floraison : février à avril
L’Ophrys mouche
Ophrys invectivera
Cette orchidée doit son nom à l’apparence de sa fleur qui rappelle celle d’une mouche, permettant sa pollinisation. Son aire de répartition est très vaste, s’étendant à presque toute l’Europe. Elle s’épanouit aussi bien dans les sous-bois qu’en plein soleil dans les pelouses, du moment que le sol est calcaire.
Floraison : avril à juillet
L’Orchis bouc
Himantoglossum hircinum
C’est l’orchidée la plus commune, mais aussi la plus grande, pouvant atteindre 1 mètre ! Elle tient son nom de l’odeur qu’elle dégage rappelant celle de l’animal. Espèce pionnière et robuste, elle apprécie les espaces ensoleillés, pelouses, friches, prairies, et les sols calcaires. Il est très fréquent de la croiser dans les jardins. L’hiver, seul les feuilles sont visibles, et qui disparaitront au printemps pour laisser place à une inflorescence de fleurs denses.
Floraison : mai à juillet
L’Orchis homme-pendu
Himantoglossum anthropophora
l y a parfois des noms étonnant chez les orchidées et celle-ci en fait partie. La forme humanoïde de son labelle lui a valu ce nom d’homme-pendu et son inflorescence peut porter jusqu’à 50 fleurs. Son habitat de prédilection est la prairie calcaire bien ensoleillée, mais elle apprécie aussi les espaces à mi-ombre, les talus et bords de route.
Présente sur une bonne partie du territoire français, elle est particulièrement commune en Poitou-Charentes.
Floraison : avril à juin
L’Orchis pyramidal
Anacamptis pyramidalis
Orchidée facilement reconnaissable et très visible au milieu de la verdure, elle porte aussi le nom d’orchidée queue-de-renard. C’est une orchidée qui attire particulièrement les papillons, car la forme de ses fleurs est adaptée à leur trompe.
Elle colonise, parfois en grande quantité, les prairies et pelouses sèches calcaires et bien ensoleillées.
Floraison : avril à juillet
L’Orchis verdâtre
Plantanthera chlorantha
L’Orchis verdâtre est souvent confondue avec l’Orchis à deux feuilles, cette dernière étant moins fréquente. L’Orchis verdâtre présente des fleurs vertes (d’où son nom) tirant sur le blanc et se différencie de sa cousine par ses loges polliniques divergentes (plus facilement observables à la loupe).
Cette orchidée affectionne les sols calcaire, secs ou humides, et les zones dégagées.
Floraison : mai à août
Le Sérapias langue
Serapias lingua
Pour finir cette rétrospective sur les orchidées, voici celle qui tire la langue !
La fleur ne possède pas de nectar ni de couleurs attrayantes pour les pollinisateurs, c’est alors sa forme qui les attirent. Mimant un nid d’insecte, elle leur permet de se réfugier par mauvais temps.
C’est le Sérapias le plus répandu en France et qui pousse sur tout type de terrain, tant qu’il est frais et humide, dans les prés, les landes et les bois.
Floraison : avril à juillet
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